La reconstruction du PLC peut commencer
Le propriétaire du Canadien de Montréal l’avait compris : la reconstruction d’une équipe commence par le remplacement de son état-major.
Le premier ministre fédéral Justin Trudeau n’avait plus le choix.
Sans même inclure dans l’équation les multiples révoltes de son caucus et la démission-choc de sa ministre des Finances, Chrystia Freeland, juste avant la pause de Noël, son départ de la tête du pays et du Parti libéral du Canada (PLC) constituait la première étape d’une longue route vers la reconstruction de cette formation, aux yeux des électeurs canadiens. Leur humeur traduite en chiffres dans les sondages nous disait exactement cela depuis maintenant près de 16 mois.
Le seul qui refusait de voir la réalité s’est finalement résigné lundi matin. Et comme pour confirmer une fois de plus ce qu’ils pensaient de leur premier ministre, les Canadiens se sont montrés particulièrement satisfaits de cette démission prochaine.