L’ambivalence de l’identité québécoise
Un nouveau sondage Léger jette un éclairage inusité sur le degré d’attachement des Québécois à leur identité.
Depuis la Révolution tranquille, la question de savoir si l’on se définit d’abord comme Québécois ou comme Canadien demeure un marqueur fort de la vie politique et culturelle du Québec.
Le plus récent sondage de la maison Léger sur la souveraineté, publié plus tôt cette semaine dans les médias de Québecor, s’est aussi penché sur ce thème plus précis, et ce qui en ressort est fort intéressant à analyser.
Car l’ambivalence de l’identité québécoise s’enracine dans une longue évolution historique, de la transition des Canadiens (les « anciens Canadiens ») d’avant la conquête britannique aux Canadiens français d’après l’Acte d’Union de 1840, puis aux Québécois d’aujourd’hui.


