Le prochain défi de Paul St-Pierre Plamondon : convaincre les Québécoises
Il y a un écart entre les sexes qui ne se dément pas dans les sondages au sujet de la souveraineté du Québec.
Ce n’est pas d’hier que le mouvement souverainiste doit trimer dur pour convaincre les Québécoises d’appuyer son projet de pays. Déjà, lors du référendum de 1980, le camp du Oui s’était empêtré dans l’affaire des Yvettes, mouvement de contestation de femmes fédéralistes né à la suite d’une remarque de Lise Payette. La ministre de la Condition féminine de René Lévesque avait alors comparé l’électorat fédéraliste féminin à celui de la femme soumise. Pour plusieurs historiens, le ressac engendré par cette perception des choses a été l’un des éléments importants de la défaite du Oui.
Un demi-siècle plus tard, pour qu’un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec puisse atteindre les fameux 50 % + 1 gagnants, le camp du Oui devra réduire l’écart entre les sexes, puisque les données récentes indiquent que les femmes demeurent statistiquement plus réfractaires au projet souverainiste.


