Les appuis du PQ peuvent-ils croître davantage ou ont-ils atteint un plafond ?

Les attaques du chef péquiste envers le « régime fédéral » trouvent peu d'écho chez les électeurs des autres partis.

À la mi-avril, lors de son discours au conseil national du Parti québécois à Drummondville, le chef du PQ Paul St-Pierre Plamondon s’est livré à une dure critique du gouvernement fédéral et du fédéralisme canadien.

Les mots choisis par Plamondon sortaient des terrains battus, lui qui avait plutôt opté pour une approche plus « ensoleillée » depuis son arrivée à l’Assemblée nationale — et depuis la montée fulgurante de son parti dans l’opinion publique.

Ce passage m’interpellait particulièrement :

Notre réel adversaire n’est ni François Legault, ni la CAQ. Notre adversaire réel, c’est le régime politique fédéral qui nous nie et qui désormais planifie ouvertement et explicitement notre déclin.

Paul St-Pierre Plamondon, 14 avril 2024

Il m’interpellait non pas parce que je suis d’accord ou en désaccord avec cette affirmation, mais parce qu’il s’agissait-là de mots plus pointus et incisifs que ce que nous avait habitués le chef péquiste par le passé. (Voici le lien YouTube du discours.)

Or, avant le discours de M. Plamondon, il était déjà prévu que la maison Pallas Data allait sonder les Québécois la semaine suivante (les dates de terrain du sondage avaient été choisies quelques semaines auparavant). J’ai donc décidé de faire ajouter une question au script du sondage avec l’objectif de mesurer la réaction des Québécois face aux propos émis par M. Plamondon.

J’ai donc repris les mots du discours du chef péquiste pour formuler une dernière question au sondage : « Paul St-Pierre Plamondon a déclaré que l’adversaire réel du Québec, c’est le régime politique fédéral qui planifie ouvertement et explicitement le déclin du Québec. Dans quelle mesure êtes-vous d’accord avec cette affirmation ? »

Voici les résultats :