Les Canadiens disent oui à l’État de Palestine, mais craignent pour la paix
Un majorité au Canada soutient la décision de reconnaître l’État de Palestine, en particulier au Québec. Mais les citoyens demeurent peu optimistes pour pour la suite des choses.
Un nouveau long et sinueux processus de paix au Moyen-Orient, incluant la reconstruction de la bande de Gaza, cherche à s’établir depuis l’accord conclu le 13 octobre au « Sommet de la paix » en Égypte, auquel a participé notamment le premier ministre fédéral Mark Carney.
Parmi les éléments clés d’une paix durable désignés par la plupart des parties impliquées — à l’exception notable du gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou —, il y a l’établissement d’un État palestinien qui évoluerait côte à côte avec l’État hébreu. En 1988, l’Organisation de libération de la Palestine avait de fait annoncé unilatéralement (et symboliquement) l’indépendance, un geste reconnu du coup par une vingtaine de pays. Avant septembre dernier, il y en avait 145 qui avaient suivi… mais pas le Canada.